Personne ne conteste cette affirmation de la Bible. Dans chaque village un cimetière rappelle cette fatalité : mourir une fois. Par sympathie, par convenance, ou parce que nous sommes directement concernés par un deuil, peu de temps s'écoule parfois sans que nous nous rencontrions, souvent avec les mêmes personnes, dans ce lugubre lieu de rendez-vous. On se sépare sans oser se demander : Et la prochaine fois, qui est-ce que ce sera ? Car inévitablement notre tour viendra. La vie de l'homme se présente tout entière comme un grand compte à rebours. Le processus de vieillissement et de mort de l'être humain est engagé dès sa naissance. Mais avec deux inconnues majeures : la destination finale, et puis le point où nous en sommes.
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Ces jours, ces secondes qui s'égrènent et dont le nombre s'amenuise implacablement jusqu'au zéro brutal, combien nous en reste-t-il à vivre ? Nous n'en savons rien, disent les uns, et c'est une des raisons qui rendent la mort si redoutable : elle peut ruiner soudain tous nos plans et briser nos liens les plus chers. Nous n'en savons rien, d'accord, répondent les autres; mais cela vaut mieux. À quoi bon gâcher ce temps fugitif, ces instants chichement mesurés, par l'obsession qu'ils vont peut-être bientôt finir ? Nous n'en savons rien, en effet. Mais c'est justement ce qui doit nous inciter à nous préparer aujourd'hui à ce face-à-face solennel avec le Juge auquel il faudra rendre compte. Lui-même nous y invite: «
Pas plus que les autres, le croyant ne connaît le moment où prendra fin sa vie terrestre. Par contre, quant à l'au-delà, il possède de grandes certitudes puisées dans la Parole de son Dieu. Et d'abord celle-ci : LA MORT EST VAINCUE ; « Où est, ô mort, ton aiguillon ? Où est, ô mort, ta victoire ? » (1ère Épître aux Corinthiens ch.15 v. 55-56). C'est sans inquiétude qu'il peut envisager sa propre mort ; il est prêt. Le jugement et la condamnation qui l'attendaient de l'autre côté ont été portés par un Autre. Le péché, cet aiguillon qui armait la mort tel le dard d'un animal venimeux, lui a été ôté par la croix de Jésus. De ce fait, la mort a perdu pour le chrétien son caractère angoissant ; elle n'est plus une fin catastrophique, mais l'accès à un avenir merveilleux ; elle n'est plus la perte de tout ce qui lui est cher, mais la présence de Celui qu'il aime par dessus tout. Elle est la porte qu'il franchit pour aller au ciel : en deçà la fatigue, les soucis, la souffrance, au-delà le repos, la paix, le bonheur sans nuage et sans fin. Ne voulez-vous pas régler maintenant le grave et grand problème de votre éternité, en acceptant simplement le salut que Jésus vous offre et dont Il a lui-même payé tout le prix ? |